Les Anglais
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En 1328 mourrait Charles IV, dernier des Capétiens directs. Philippe d Valois fut nommé régent du royaume en attendant la délivrance de la reine Jeanne qui devait mettre au monde une fille, à la naissance de laquelle Philippe fut proclamé roi, en vertu de la loi salique (titre LXII) déjà invoqué en 1316 par Philippe V à la mort de Jean X.

«  De terra vers uolica nulla partie hereditatis nulieri veniat, ned ad virilem sexum tota terrae héreditus perveniant »

Cependant, Philippe Comte d’Evreux, et Edouard III, roi d’Angleterre, étaient également prétendant au trône de France.

D’autre part, une atmosphère de luttes sociales se faisait de plus en plus menaçante, et les abus de grands, les difficultés des petites gens, commandèrent à l’enchainement classique des sentiments : envie, haine, vengeance, entre vassaux et suzerains, artisans et patriciens, hobereaux et grands feudataires.

Aussi, lorsque les Anglais commencèrent la lutte que l’on appela la Guerre de Cent ans, débarquant sur le sol de France, ils trouvèrent partout un parti prêt à les accueillir pour vaincre le parti adverse.

Pourtant, au moins au début, il semble que la Bassée ait conservé son calme, car même la Jacquerie, qui fit rage dans la région de Meaux en 1358, ne la trouble pas.

Mais les Anglais s’étendent progressivement, et on signale qu’en 1363, les curés des campagnes autour de Provins, abandonnaient leurs paroisses à l’approche de l’ennemi qui dévastait tout sur son passage. Personne n’osait plus aller aux champs, et on se retirait dans les forteresses.

Puis vint Du Guesclin, qui libéra le pays et rétablit un royaume à Charles V. Malheureusement, ils ne jouirent pas de ce triomphe, puisqu’ils moururent l’un et l’autre en 1380.

Leur ennemi disparu, les Anglais revinrent, guettant le moment favorable pour tenter à nouveau leur chance. Ce moment arriva quand la France fut divisée par deux partis : les Armagnacs et les Bourguignons.