Politique Diable
Accueil Remonter

 

Retour

 

        

Depuis 1789 jusqu'à l'aube du vingtième siècle,treize régimes politiques se sont sucçèdés en France. La Troisième République a battu les records de longévité. Tous ont laissé des blessures et des regrets, aucun n'a apporté la paix et la stabilité. Cent ans d'espoirs et de déconvenues, des cemtaines de milliers de soldats français tués sur tous les continents, des ruines, un peuple divisé par des courants d'opinions qui s'opposent. 
La République, du latin, res publica ;(la chose publique, l'Etat, et non pas le peuple roi selon certaines interprétations) est un mode de gouvernement basé sur la démocratie. 
La démocratie, du grec AHM@E (peuple) et KPATOZ (autorité, au sens strict, consiste dans l'exercice par le peuple). 
Cette organisation politique. un état social caractérisé par le fait que tous possèdent les mêmes droits, et par conséquent les mêmes devoirs. 
Les fonctions sont accèssibles à toUs. Le but de la démocratie est de remplacer une autorité imposée par la force d'un seul ou par les passions du plus grand nombre, par une autorité accepée,voulue,éxercée, par l'accord unanime des citoyens. Sans ua, véritable ésprit démocratique, on ne fait que substituer à la tyrannie d'un individu ou d'une minorité, la tyrannie qui n'est guère plus légitime d'une majorité changeante. L'esprit démocratique n'impose pas mais sollicite, par la proposition,la discussion,la recherche de la solution ad-hoc. Le principe est excellent s'il est mis en pratique par des sages. Par contre,il devient pernicieux s'il est dépendant d'un système majoritaire. 
C'est Georges Brassens qui déclaré un jour:" La majorité a toujours tort." Cela est si vrai que l'on peut constater qu'aucune majorité n'a donné satisfaction aux électeurs, et il en découle une instabilité permanente du pouvoir. La Majorité en effet, porte en elle la cause de son inéfficacité. Mathématiquement,elle rassemble obligatoirement le plus grand nommbre d'ignorants et d'indéterminés. Cette catégorie d' électeurs que les politiciens appellent "le marais" , impose aux partis une politique tyrrannique en opposition à la concertation d'une véritable démocratie. Les observateurs avisés constatent que le "marais" fait généralement le jeu de l'opposition en passant d'un bord à l'autre à chaque consultation électorale. 
Pour pallier à un déséquilibre constant,les gouvernants utilisent des "dérivatifs" dont les milieux religieux font généralement les frais.
Combien de prêtres sont passés par la guillotine dans les premières auées de la révolution ! Combien de lois et de décrets pour leur déposséder l'Eglise de Franc ! 
Bien que tout cela ne se soit pas effectué sans réaction, comme Israel abandonna Yavé, la France abandonna son Dieu. Pourtant, on ne tarda pas à établir le temple de La Raison. Risible ? En 1794, un décret fixe la fête de la Raison au 30 Ventose.
Mais la même année un décret de la Convention proclame que le peuple Francais reconnait l'existence de l'Etre suprême et l'immortalité de l'âme. 
Par le con cordat de Napoléon 1er, Dieu fut autorisé à revenir en France, et l'Eglise repri sa place dans la société française. 
Mais l' esprit révolutionnaire ne désarmait pas. 
En vertu de la devise républicaine : Liberté - Egalité - Fraternité, le gouvernement instaure la laïcité. 
Du latin laicus signifiant: qui n'est pas dans les Ordres sous la forme française "lai" désigne une personne chrétienne mais non prêtre.
Les républicains attribuent au mot "laic" un sens qui se voudrait neutre, mais qui est utilisé dans un esprit antireligieux.
C'est donc en raison du principe de la laïcité et de la 1iberté, y compris la liberté de conscien, que le gouvernement, par la loi du 9 juillet 1904,interdit l'enseignement aux congrégations religieuses. Dans le même temps certainS partis politiques propagent des propos anticléricaux. 
Enfin,la loi du 9 décembre 1908 concernant la séparation de l'E~lise et de l'Etat ,porte un nouveau coup à la chrétienté. L'Etat, une nouvelle fois s'empare des biens de l'Eglise, mobiliers et batiments. 
C'est l'époque d'un anticléricalisme virulent que,s'il n'envoie plus les prêtres à la guillotine, les désigne à la vindicte publique par des propos calomnieux et injurieux. Les textes sacrés sont tournés en dérision; et pour couronner cette campagne, certains politiciens prônent l'athéisme hérité des beaux jours de la Révolution. Grâce à un endoctrinement dans les écoles normales;l'école laïque pourra devenir un lieu propice à la diffusion de la-dite idéologie. 
Cet ensemble de provocations, loin de détruire la spiritualité fit au contraire renaître une réaction qui alimenta des courants d'opposition. 
La Révolution avait généré des libertés, la République les supprimait. Retour à zéro, et le peuple divisé. 
Le gouvernement alors rassemble la nation sur le projet de reconquète de l'Alsace et de la Lorraine, et ce fut la guerre de 1914 - 1918. 
Quatre années de combats acharnés immortalisés par des noms comme Verdun, le Chemin des Dames, et tant d'autres. 
UA témoin rapporte que Georges Clémenceau arriva un dimanche matin en inspection sur le front où il devait rencontrer le général Foch. Un officier lui déclara :"Le général est à la messe,voulez-veus qu'on aille le chercher ?" "Surtout pas,répondit Clémenceau,ne le dérangez pas ,ça lui réussit troP bien." 
Aurait-il eu à cet instant le sentiment de mettre Dieu à la tête de ses troupes? Bizarre, bizarre, ceux d'en face avaient-t-ils pas déjà pour devise :"Gott mit uns " (Dieu avec nous) ? 
Il semble que Dieu ait donné sa préférence à la France qui récupéra l'Alsace et la Lorraine, mais ce ne fut pas sans victimes et sans ruines. 
Dans nos villages, sur les monuments aux morts ont été gravés les noms de tous ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie jusqu'à la victoire finale. 
Mais il ne faut pas oublier ceux qui sont décédés des suites de guerre, ni ceux qui sont revenus mutilés ou infirmes. 
Le traité de Versailles de 1919 a rétabli la paix et une fois de plus remodelé la carte de l'Europe. 
Un monde nouveau vient de naître, mais saura-t'il se souvenir, et sera-t'il capable de retenir les enseignements du passé ?