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Originaires de la Germanie septentrionale, c’est vers 406 qu’apparaissent les Burgundes pour la première fois en Gaule. Mais ce ne sont pas des inconnus des Romains. Déjà en 280, Probus avait du les repousser.

Ce peuple que Bouillet prétend le plus doux et le plus civilisé des barbares, parfois allié à Rome, nen facilita pas moins en 406 et 410 la passage des Vandales.

Leur intrusion en 406 ne fut qu’un essai, mais en 410, peut-être plus nombreux et mieux préparés, ce fut le véritable envahissement. Déferlant dans l’Est de la Gaule de 411 à 413, ils prirent rapidement possession des territoires de la vallée du Rhône où ils fondèrent le royaume de Burgundie ou de Bourgogne, supplantant sans les chasser les populations déjà en place. Ce royaume instauré avec l’accord de Rome, sur des terres des provinces lyonnaise et narbonnaise, faisait partie de l’Empire.

Pour la Bassée, nous ne pensons pas qu’il y ait lieu de noter des répercutions immédiates à l’invasion des Burgundie.

Il est possible que quelques groupes, au moins des éclaireurs, aient traversé notre région, mais le passage du gros de leurs effectifs est plus à l’Est.

Cependant, leur installation dans la région voisine qui devait devenir plus tard le Bourgogne, n’a pas été sans influencer un tant soit peu les Basséens.

En effet, si le royaume de Bourgogne n’eut qu’une durée assez courte, la province de Bourgogne par contre, occupe une place très importante dans l’Histoire.

Nous retrouverons par la suite, des relations marquant des liens de la Bassée et de la Bourgogne en la personne de ces ducs.

Du point de vue ethnologique, il semble évident que la proximité des Bourguignons a pu permettre des rapports raciaux, d’ailleurs la voie romaine qui demeurait l’axe commercial, pouvait faciliter également quelques émigrations individuelles.