Les Templiers
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Les Templiers ou Chevaliers de la Milice du Temple, ordre militaire et religieux fondé vers 1118 à Jérusalem par Hugues-des Payns, Geoffroy de Saint-Adhémar et sept autres croisés français dans le but de protéger les pélerins. Baudouin II, roi de Jérusalem, leur donna d’abord une maison située près de l’église de la ville, qui était jadis le Temple de Salomon ; de là leur nom.

Ils faisaient les trois vœux de pauvreté, de chasteté, d’obéissance et devaient vivre d’aumônes. Mais bientôt des donations considérables et des profits que leur procura la guerre qu’ils faisaient aux infidèles, les rendirent riches.

Après la chute du royaume de Jérusalem en 1187, ils se répandirent dans toute l’Europe, y augmentèrent infiniment leur puissance, leurs richesses et leur juste réputation de bravoure ; il y eut un moment où ils comptaient jusqu’à 9.000 maisons de leur ordre.

Les Templers portaient l’habit blancs et une croix rouge sur leurs manteaux.

Leur chef avait le nom de Grand Maître ; l’ordre se divisait en plusieurs langues ; les possessions territoriales en plusieurs provinces ; celles-ci à leur tour, se subdivisaient en grands prieuré et commanderies.

Tant de prospérité ne pouvait manquer de faire ombrage et d’exciter l’envie.

Ils s’étaient d’ailleurs promptement corrompus, selon certains chroniqueurs, qui leur reprochaient leur orgueil et leur impiété, ce qui, à priori, ne parait pas vraisemblable. On sait que la jalousie peut être génératrice des pires infamies, et que, selon un vieil adage, un coup de langue est pire qu’un coup de lance.

La calomnie est une arme absolument imparable. « calomniez, calomniez ! il en restera toujours quelque chose », atteste un vieux proverbe.

Philippe-le-bel qui avait besoin d’argent saisit l’occasion de s’enrichir de leurs dépouilles.

Le 13 octobre 1307, tous les Templiers de France furent arrêtés et condamnés au bucher à la suite d’un simulacre de procédure, selon Molay et le sentiment de Bossuet.

En 1312, le pape Clément V supprima l’ordre.

Nous n’avons trouvé que peu de traces des Templiers dans la Baronnie de Bray.

Il semble qu’il y ait eu une commanderie à Maulny, hameau de la commune de Melz-sur-Seine, mais hors de nos frontières.

Par contre, le fief de La tour à Bazoches-les-Bray, parait bien avoir été une commanderie des Templiers. Lors de la suppression de l’ordre, les fonds furent, bien entendu, versés au trésor royal, et les biens attribués au prieuré de Saint-Sauveur.

Il n’est pas précisé s’il s’agit du Prieuré de Religieuses ou du monastère bénédictins.

Hélas ! les scribes ne sont pas toujours précis.